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mercredi, mai 30, 2018
Rafael Nadal : une seconde peau à 777 000 euros
Le gaucher mythique fait son grand retour en finale à l'Open d'Australie, avec toujours au poignet une montre Richard Mille qui donne le tournis.
À peine 21 grammes à porter au poignet sans même s'en rendre compte, une résistance à 5 000 G, le tout pour 777 000 euros : l'équation de la « RM » conçue par Richard Mille pour Rafael Nadal donne le tournis. En 2015, l'annonce de la première version de ce modèle n'avait plus grand-chose de secret : le duo travaillait depuis plusieurs mois sur un nouveau modèle de montre extrême. Le garde-temps trôna finalement au poignet du Majorquin tout au long de son parcours sur la terre battue de Roland-Garros, puis au cours des tournois qui ont suivi dans la saison. En 2016, Rafael Nadal arborait donc au poignet une RM 27-02 dans sa version la plus améliorée. Ce modèle est la cinquième génération de garde-temps ultraléger pensé pour « Rafa », et comme le souligne Richard Mille, « chaque gramme a été une bataille ». Cette RM 27-02 est environ de 2 grammes plus lourde que sa version précédente. Qui s'en rendrait compte, en fait ? « Nous avons en effet décidé de mettre sur celle-ci un fond un petit peu plus lourd. Mais nous nous sommes rendu compte qu'il offre une meilleure résistance, notamment à la transpiration », expliquait Richard Mille, fondateur et dirigeant de la marque du même nom, l'an passé, avant le tournoi de la Porte d'Auteuil.
Comme l'on peut s'en douter, ces 2 grammes additionnels sont totalement imperceptibles. « C'est comme une seconde peau », souligne Rafael Nadal. Cet épiderme additionnel a été testé jusqu'à une résistance de 5 000 G, digne d'un périple spatial, alors que le tout premier modèle résistait à 600 G « seulement ». Sincèrement, un tel niveau de résistance était-il vraiment nécessaire ? « Non, pas vraiment », sourit le champion. Et Richard Mille d'ajouter : « Ce n'est pas tant le nombre de G qui nous intéresse, mais la progression que nous faisons d'un modèle à l'autre. Je me souviens de l'angoisse liée au tout premier modèle que Rafa portait en match. J'étais terrorisé à l'idée que le verre vole en éclats, que le bracelet se détache, et que la montre atterrisse au beau milieu du court, sous les caméras du monde entier. Heureusement, rien de tout ça ne s'est passé, même si Rafa a cassé un certain nombre de modèles, ce qui nous a également permis de les améliorer. » Avec cinq modèles réalisés en cinq ans, les progrès effectués par la jeune marque d'horlogerie extrême sont effectivement impressionnants. Le tout premier modèle, la RM 027, possédait un boîtier en composite de carbone noir. Le modèle suivant, la RM 035, affichait un mouvement en titane squeletté. La troisième version, la RM 27-01, était la première à résister aux fameux 5 000 G, grâce à un mouvement tourbillon suspendu à l'aide de quatre micro-câbles tressés de 0,35 mm. Enfin, la dernière version, la RM 35-01, était équipée d'un mouvement en carbone NTPT, un alliage totalement inédit que l'on retrouve sur le modèle actuel. Comme il en est désormais d'usage pour les pièces Richard Mille, la question s'est une nouvelle fois posée quant au prix exorbitant de la RM 27-02 : 777 000 euros TTC. Le propriétaire de la marque, rodé à l'exercice, ne s'en est pas ému : « Je crois pouvoir dire sans fausse modestie qu'en moins de dix ans, nous sommes devenus la marque horlogère la plus avancée au point de vue technologique. Nous n'avons pas peur d'aller sur le champ de bataille. Nous investissons des sommes considérables en recherche et développement, avons des taux de rejet qui peuvent atteindre 70 %, le tout pour des pièces que nous produisons en séries très limitées. Donc, oui, au final, nos pièces sont chères. Mais n'importe qui comprenant ces contraintes, associées au degré de finition de chaque pièce, en comprend également leur prix. »
Melissa Arnot, ambassadrice des montres Alpina, est la première Américaine à réussir l'ascension de l'Everest sans oxygène. Et avec une montre connectée au poignet.
Le 23 mai dernier, après des années d'efforts, Melissa Arnot a finalement atteint son objectif : poser le pied sur le toit du monde. Défi réussi : elle a réussi l'ascension de l'Everest sans assistance d'oxygène. « Je n'ai jamais imaginé que j'allais pouvoir réussir un jour, alors que j'avais déjà échoué six fois, a-t-elle commenté. Escalader l'Everest sans oxygène supplémentaire est un rêve que j'avais depuis longtemps. Arriver à atteindre son but fait réfléchir aux jours difficiles, au travail et aux leçons apprises. J'ai réellement beaucoup de chance d'avoir réussi cette expérience. » Fière du défi lancé par son ambassadrice, la manufacture horlogère suisse Alpina l'avait équipée d'une montre connectée pour cette expédition. « J'ai utilisé l'Horological Smartwatch comme un outil de sécurité dans les montagnes. Connaître mes données m'a aidé à mieux comprendre ce dont j'avais besoin pour m'améliorer », explique la championne.
Alpiniste américaine et ambassadrice d'Alpina, Melissa Arnot consacre sa vie à l'exploration des plus belles montagnes du monde. Avec ses 8 848 mètres de hauteur, le mont Everest est la montagne la plus haute du monde. Moins de 200 alpinistes sur 4 000 ayant escaladé l'Everest l'ont fait sans bouteille d'oxygène. Au-dessus des 7 924 mètres, altitude connue comme la « zone de la mort », l'être humain ne peut plus s'acclimater à l'altitude. Afin de marcher à cette hauteur, la majorité des alpinistes ont besoin d'utiliser des réservoirs d'oxygène pour maintenir la circulation du sang, garder une température suffisamment chaude et conserver leurs capacités mentales et physiques.
Melissa Arnot y est presque arrivée en 2013. Elle et son partenaire, Tshering Dorje Sherpa, ont été jusqu'à 8 503 mètres, lorsqu'ils rencontrèrent dans leur ascension un sherpa inconscient. Ils sont restés une heure pour lui faire reprendre connaissance. Au moment de poursuivre la montée, Melissa avait trop froid pour continuer prudemment sans oxygène supplémentaire. Elle a également voyagé au Népal pour tenter une ascension en 2015. Mais la saison d'alpinisme s'est terminée plus tôt, en raison du terrible tremblement de terre du 25 avril.
En 1988, Lydia Bradley, originaire de Nouvelle-Zélande, était devenue la première femme à avoir escaladé l'Everest sans assistance d'oxygène supplémentaire. Depuis, d'autres femmes ont accompli cet exploit. Melissa Arnot, considérée comme la meilleure alpiniste américaine de haute altitude, vient d'ajouter son nom à cette très courte liste, ce qui fait d'elle la septième femme ayant escaladé l'Everest sans oxygène supplémentaire. Le prochain challenge de Melissa Arnot ? Escalader les plus hauts sommets de 50 États des États-Unis en 50 jours, cet été, du 30 juin au 20 août 2016.
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